Qui n’a jamais rêvé de diminuer sa facture d’énergie tout en faisant un geste pour la planète. En réalité, ce rêve est accessible à tous et facilement : il suffit de moins consommer. Certes.

Oui mais voilà, de nos jours, de nombreux équipements indispensables ont besoin d’énergie : un radiateur dans la salle de classe de CM1, le lave-vaisselle de la salle des fêtes, le chauffe-eau du logement communal, les sanitaires du gymnase…. Bref un vrai casse-tête pour les élus que la diminution des consommations sans supprimer le confort d’utilisation des usagers.

Et si la solution se trouvait dans l’autoconsommation ? D’accord mais d’abord, de quoi s’agit-il ? L’autoconsommation, c’est l’action de consommer tout ou partie de sa propre production d’énergie. Vous l’aurez compris, autoconsommer est subordonné à produire de l’énergie, de l’électricité principalement (mais on peut envisager de l’appliquer au gaz également).

Dans cet article, on s’appliquera a définir l’autoconsommation électrique et en particulier celle issue de production photovoltaïque.

Mais pour envisager une telle solution, encore faut-il avoir une surface assez grande (min ?? m²) et prête à se faire dorer la pilule : dans l’idéal un angle de 30 ° exposé plein sud afin que les panneaux qui la couvriront aient la meilleure orientation possible. Facile.

Si d’aucuns trouvent l’investissement élevé, d’autres les modifications dans les habitudes de consommation contraignantes (avec l’autoconsommation, le secret est de consommer quand l’installation produit), les experts vous chanteront les louanges de cette solution :

  • Une indépendance énergétique et une action locale au bénéfice des acteurs locaux
  • La sécurisation de sa facture d’énergie
  • L’utilisation d’une énergie plus respectueuse de l’environnement

Un fois la surface validée, il reste à définir l’organisation de l’autoconsommation qui, on ne va pas se le cacher, va dépendre des acteurs en lice :

  • Un consommateur qui va consommer ce qu’il produit. Seul. On appellera cette organisation une ACI, comprenez une Autoconsommation Individuelle. Simple à mettre en œuvre puisqu’une seule entité intervient. Il « ne reste plus » qu’à trouver les financements, construire la centrale, la raccorder et le tour est joué.
  • Plusieurs consommateurs s’associent avec un ou plusieurs producteurs pour « échanger » de l’électricité. C’est ce qu’on appelle l’ACC (Autoconsommation collective) La PMO (Personne Morale Organisatrice) entre alors en scène, chargée de la gestion et de la répartition de l’énergie entre producteur(s) et consommateurs. Elle seule est en contact avec le gestionnaire de réseau. Concernant la forme juridique que revêt la PMO, pas d’obligation de ce côté : soit c’est une structure déjà existante (collectivité, bailleur social, coopérative, …) soit c’est une structure créée spécialement pour l’occasion (association, société, …). Dernière précision et non des moindres concernant l’AAC : son rayon d’action qui doit être de 2 km entre les points d’injection et de consommation les plus distants. Deux possibilités cependant pour déroger à la règle : être dans une commune dite « périurbaine » (la distance passe à 10 km) ou dans une commune rurale (20 km).
  • Le(s) consommateur(s) et le(s) producteur(s) est/sont la même structure juridique. On parle alors d’ACC patrimoniale (Autoconsommation Patrimoniale). Le plus souvent, à l’échelle d’une collectivité.

Désormais vous voici incollable sur l’autoconsommation, prêt à franchir le cap ! Mais si jamais des interrogations vous habitent, n’hésitez pas à faire appel à nos experts pour éclairer votre lanterne.

Contact SICECO : Thibaud Dubocage – Chargé de planification énergétique – tdubocage@siceco.fr

L’AUTOCONSOMMATION EN CHIFFRES