Bienvenue à vous, SEML Côte-d’Or Énergies. Pour les lecteurs qui vous ne vous connaîtraient pas, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Qui êtes-vous ?

Bonjour. Je m’appelle SEML Côte-d’Or Énergies. Je suis une Société d’Économie Mixte Locale, d’où l’acronyme SEML, vous l’aurez compris, obligatoirement accroché à mon nom. Vraiment j’y tiens. Loin des débats sur les genres qui animent les rédactions actuelles, j’emploie ici le mot mixte parce que, j’associe, dans mon bas de laine (les financiers l’appelleront « capital » qui s’élève à 2 240 000 € à l’heure actuelle) des collectivités locales majoritaires (le SICECO, territoire d’énergie Côte-d’Or, à l’origine de ma venue au monde, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le SIED 70 [syndicat d’énergie de Haute-Saône]) et d’autres actionnaires privés (la Banque des Territoires, la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté, le Crédit Agricole, la coopérative SICAE EST, l’entreprise Dijon Céréales et ma cousine nivernaise, la SEML Nièvre Énergie).

Quel est votre métier ?

Depuis ma naissance, ma voie est toute tracée : la production d’énergie (électricité, gaz, chaleur) à partir de sources renouvelables : vent, soleil, biomasse sont autant d’atouts que je m’efforce de valoriser. En d’autres termes, j’étudie, je développe, je construis des centrales de production permettant au territoire de participer à la transition énergétique.

Et tout ceci, dans une démarche d’économie circulaire. Je m’explique. Ma volonté c’est l’ancrage fort à mon territoire. Les projets que je développe sont issus, en règle générale, du territoire de mes parents. Je mets un point d’honneur à ce que les projets se réalisent en concertation avec les élus locaux et les habitants.

Contrairement à mes concurrents [les autres développeurs privés, NDRL], le plus souvent étrangers, qui s’empressent de rapatrier les dividendes dans leurs chères patries, les bénéfices générés par mes centrales ou celles de mes filles restent, eux, fermement, arrimés au territoire. Et oui, cela ne vous a pas échappé, j’ai plusieurs filles, mes filiales, à qui j’ai transmis la même mission et les mêmes valeurs. Si je reste généraliste, elles sont plus spécialisées dans telle ou telle ressource.

Quelles sont vos aspirations ?

Apporter ma contribution afin qu’ensemble nous réussissions la transition énergétique. La fonte des glaces, les catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses sont autant de signaux qui nous alertent et qui nous incitent à lutter contre un réchauffement climatique qui déploie ses ailes. Aujourd’hui, chacun à son échelle peut apporter sa pierre à l’édifice.

Plus concrètement, plusieurs projets de parcs éoliens sont dans mes cartons. A eux seuls, ils pourront alimenter 76 000 foyers en électricité (hors chauffage) soit 9,3 % du territoire de la concession du SICECO ! Plusieurs projets de centrales photovoltaïques au sol sont également à l’étude pour alimenter 12 500 foyers, soit 0,7 % du territoire du SICECO. Enfin, ma filiale, BF Énergie, spécialiste de la construction de centrales photovoltaïques en toiture, gère déjà 15 centrales, auxquelles s’ajouteront bientôt 15 autres. A terme, 800 foyers seront alimentés.

Pour finir, je vous propose le jeu du portrait chinois.

Si vous étiez une couleur ?

Vert. Couleur de l’espoir mais aussi surtout couleur largement associée aux énergies renouvelables qui, comme je viens de l’expliquer est ma raison d’être.

Si vous étiez une expression ?

« A cœur vaillant, rien d’impossible » : avec une dose de courage et une pincée d’audace, contournons les difficultés et lançons-nous dans la bataille contre le changement climatique.

Si vous étiez un arbre ?

Le chêne. L’essence la plus commune dans nos forêts, fort, solide.

Si vous étiez un objet ?

Une boussole. Elle garde toujours le cap et désigne le meilleur chemin à prendre pour contribuer à la transition énergétique.

Si vous étiez un animal ?

La fourmi. Un animal bâtisseur, besogneux et surtout fort prévoyant afin que, ne vous déplaise, les euros investis le soient à bon escient.